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Partez à Saint-Petersbourg avec le Petit Futé

Bienvenue à Saint-Pétersbourg ! Il y a des villes mythiques, et celle que les locaux appellent affectueusement Piter en fait indéniablement partie. C’est peut-être en raison de son incongruité totale. C’est une ville européenne tout juste tricentenaire alors que ses consœurs occidentales sont de très vieilles dames. Cité idéale, elle est née de la volonté d’un seul homme et a été édifiée sur un gigantesque marécage. Elle déploie une architecture italienne et française d’une pureté de géomètre au bord de la mer Baltique… Bref, Saint-Pétersbourg est une drôle d’idée !

Aussi déconcertante soit-elle, elle livre ses plus précieux trésors à ses hôtes, avec générosité et faste. Les collections de l’Ermitage sont à l’image de la ville, à la fois familières et surprenantes. Ses innombrables palais, tout en façades et en secrets bien gardés, donnent le tournis et laissent une impression de grandeur passée, certes, mais pas disparue. Véritable musée à ciel ouvert, Saint-Pétersbourg est une invitation à la marche. Guidés par la beauté, vos pas vous mèneront le long de ses canaux tranquilles, là où on ressent la présence des personnages de Dostoïevski ou de Gogol. Vos balades vous conduiront dans des arrière-cours figées dans le temps, dans des quartiers d’un romantisme de jeune fille et dans des parcs chargés d’histoire et de mystères. Pour les Russes, Saint-Pétersbourg c’est la « capitale culturelle de la Russie ».

Au-delà des musées, les compagnies de théâtre et de ballet, comme le Mariinskiy, font montre d’une créativité jouissive. On a donné à la Philharmonie, pendant les heures sombres du blocus nazi, la première de la superbe Septième symphonie de Chostakovitch, dirigée par le maître lui-même, à portée de canon de l’artillerie allemande. Mais « Piter », comme l’appellent avec tendresse ses habitants, n’est pas qu’une belle endormie. Dîners dans des restaurants résolument tendance, bars branchés, nuits dans des clubs où tout peut arriver, brunchs exotiques et journées shopping sont au programme des Pétersbourgeois et de leurs invités.

Avec la magie des « Nuits blanches », ces jours de juin où le soleil est tellement satisfait d’éclairer cette cité idéale qu’il ne se couche jamais vraiment. La ville de Pierre le Grand, sortie du néant comme d’un rêve il y a quelque trois cents ans, n’oublie pas que la vie c’est le mouvement. Alors entrez dans la danse !

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